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24 .APPENDICE. Et se diso)'ent sourest: Au retour. des beaux iours jNous sorerOhS d'icy, pour riouYr [e monde oussons, cependant, de cette paix profonde,' Et Mnissons tousles momen Oi nous comblent de ioye, et de contentement. Dans ces doux entretiens pros de cinq mois e passent, En vain les iours sont a[longez, Ils ne les trouvent point changez; Cependantl les .humsins se lassent, Ils implorent le.Cel, pour avoir du. beau temps; IIne tient pus 1 moy, r&pondit le Printemps. Mais je n'en puis dbnner, sans Zphire et sanore. On depute vers eux la diligente Aurore, .i portant partout la clart, De leur sombre sejour peree I'obscurit, Surlrendlesdeux aans, sans eraindre leur murmure Je viens icy dit-elle, au nom ds !a Nature, Vous presser, e sa party de servin 1 Univers; Z&phire, suy-moy d'onc, retourne dans les airs; Et vous Flore, rendez I'dmail nos pr&ries 0.e nos campaRnes soyent fleuries; C'est trop dohnr fi vostre amour, En vain vous,pretendez'le drober au Le Public, onens& de vostre lonabsence, Seconde les rappots qu'en fait la m&disance. Chacun s'en appergo t par vOs IonRues absences Le Public qm le's soufire en fait de-s medisances Eh, ma ch&e Flore, eotre nous, N'ay-je pus un amant aussi-bien cornrne vous, Me fait-il ngliger lea soins que je dois prendre Non, et je ne saurois estre sensible, e tendre, Ni pour Cphale, ni pour rnoy, Si le public en soufire de la peine. Faites-vous desorrnais une sernb]able 1oy, Et n'abandonnez plus nile bols ni la plaine. Je say-bien que l'Amour eat doux O.'il eat des vrais plaisirs une source fconde; lVlais un seul doit c/der h l'int&est de tous. Ha ! ne songeons pas tant nous, Et songeons un peu plus au monde.