Il pensa me gâter;/i la fin, grace aux Dienx, Horace par bonhenr me dgsi[[a les yeux. L'Auteur avoit d boa, dn mei[lenr, et la France Estimoit dans ses vers le tour et la cadence. Oi ne les east prisez? J'en demeurai,ravi: . Mais ces traits oat perdu quiconqne I a suivi. Son trop d'esprit s'6pand en trop de belles choses. Tons m6taux y sont br, toutes flurs y sont roses*: On me dit l-dessus: dequoi.vous plaignez-vous? Dequoi? Voill roes gens aussl-tost'en couroux, Ils se moquent de moy, qui piein de ma lecture, Vais ar {out tachant l'art de la simple nature P P . _ . Ennemy de ma glmre et de mon propre hen, Malheureux je re'attache t c goust ancien. O'a-t'il sur nous, dit-on, soit en vers soit en prose? L'antiquitl des noms ne fait rien la chose, L'autoht non plus, ni tout Qintilien. ' Confus ces propos j'conte, et ne dis rien. J'avonray cepehdant qn'entre cenx qui les tiennent. J;en voJdont [es crits sont beaux et se sotiennen Je les pris et pretends qn'Jls me [aissent anssi Reverer les Heros du Livre que voici. Recevez leur tribut des mains de Toscanelle, Ne vous étonnez. pas qu'il donne'pour modele A des Ultramontains un Auteur sans brillans. Tout peuple' peut avoir du goust et du bon sens. Ils sont de tout pays, du fond de l'Ameriquea; O'on y mene un Rheteur habile et bon critique, I1 fera des seavans. Helas ! qui seait encor Si la science l'homme est un si grand tresor ? Je cheris l'Arioste, et j'estime le Tasse, Piein de Machiavel entest& de Boccace, Vers de Malhere (Note de La Fontaine). Ce vets se trouve effectivement, mais sous cette forme un peu diffrente, dans le Recit d'un Berger au bailer de Madame: Tous mtaux seront or, toutes fleurs seront roses. I. Lex uvres postumes donnent: Ils sont lous d'un pas du fond de l'Amerique.
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