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O._uand C&ladon au PaYs’de For?ts?
?.toit pr6n& comme un Amant d’&lite?
On vit Hilas, Patron des Indiscrets,
En piein marchd, tenir autre conduite.
Bref, en tot?t terns Amour eut ? sa suite
Suets loYaux et Suiets dtourdis.
Or n’en est pas la coutume perdue.
Cornroe autrefois la mode enest venue,
On aime encor comme oa aimoft jadls.

ENVOI,

Toi, quite plains d’Amour et de ses traits,
Dame chagnne? apaise tes regrets. ’
$i qudque Ingrat’rend ton humeur bourue?
Ne t’en’ prens point ? l’Enfant de Cipris;
Cause il n’est pas de ta ddconvenue.
Q_9and la Dame est d’attraits; asseZ pourrue,
On aime encor. comme. on aimoit jadis.


LXX.

BALADE.

SUR LE MAL D’AMOUR 2.

De tant de maux qui traversent la vie, ’
Lequel de tous done plus d'embaras ?
De grands malheurs la Famine est suivie;
La Guerre aussi cause de grands fracas;
La Peste encore est un dangereux cas;

]. D’appas (ms.).

2. Cette Ballade n’a point de date fixe, mais l’analogie de sujet qu’elle pr&sente avec la prgc&dente, et aussi la communaut& de provenance, car c’est &galemerit dans les a?ures tie Pavillon (t. ], p. liv) qu’elle a paru pour la premiere fois sans aucun titre .peuvent la faire placer ici.