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PO/SIES DIVERSES. i31 XIl La nuit avoit par tout rpandu ses pavots Et donnoir aux humains un paislb[e repos . xIII Moy qui- n'estois mu ny des armes lances Ny des Gre.cs m'entourans de Phalanpresses, Je tremble maintenant et crains au moindre bruit Pour celuy que ie porte et celle qui me suit 2 XlV Aupres du mont Alburne, et du bois de Siler, On voit par Ecadrons un insecte voler. II est craint des troupeaux; au seul bruit de son aie Ils semblent agitez d'une fureur nouvelle: Tout s'enfuit aux forests sans prendre aucun repos. 'Le nora de cet insecte chez les Grecs est .,Estros Asilus parmi noua xv Car vous savez que cette nuit derniere En faux plaisirs se passa toute entiere 4. xvI - I1 voudroit rencontrer un sanglief, un lionS. XVll La beaut rend tofijours la vertu plus aimable6. xvII1 O mille fois heueux Le sort de ces Troyens hardis et genereux, Oi_deffendant les tours de leur chere patrie, . Epistre LI,tome i, p. 3o3. Terentius Varro ^tacinus. 2. Epistre LVI, tome I, p. 306. Virg.,E'neid. II s 725. 3. Eistre LV[II, tome I p. 33. Virg. Georg. II[, i46. 4. Epistre L1X, tome, p. 338. Virg. neid. VI, 53. . Epistre LXV, tome I, p. 34. Virg. Arneid. 1V, r8. 6. Epistre LXV, tome I, p. 369. Virg. Arneid. V, 344.