Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/105

Cette page n’a pas encore été corrigée

—-—-Dame Luxure
—-—-Jà s’emparoit.
—-—-En tel détroit
—-—-Mon cas estoit,
Que je quis meilleure aventure :
Catin ce jeu point n’entendoit ;
Mieux attaquois, mieux défendoit ;
Dont je souffris peine très dure.

—-—-Pendant l’étrif,
—-—-D’un ton plaintif
—-—-Dis chose telle :
—-—-Las moi chétif,
—-—-En son esquif
—-—-Charon m’appelle.
—-—-Cessez donc belle
—-—-D’être cruelle
A cetuy votre humble captif,
Il est à vous, foie et ratelle.
Bien grand merci, répondit-elle ;
Besoin n’ai d’un tel apprentif.

—-----—-JANOT

—-—-Je vous affie
—-—-Et certifie
—-—-Que quelque jour
—-—-J’ai bonne envie
—-—-Ne vous voir mie
—-—-Dure à l’étour :
—-—-Le dieu d’amour
—-—-Sait plus d’un tour ;
Que votre cœur trop ne s’y fie ;
Car quant à moy j’ay belle paour
Qu’à vous férir n’ait le bras gourd ;
Le contemner est donc folie.

—-—-----CATIN

—-—-Vous n’avez pas