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POSIES DIVERSES. Tout aussi peu la campagne prochaine. ]e vois Lous.quj des bords de la Seine, La foudre en mam,.au Printemps partira. Malheur alors t qu.t ne se rendra. Je vois CorqD, prince t haute avanture, Plutbt dmon qu'humaine creature: I1 me fait peur de le voit plein de sang, ouill. uoudreux, aui court de rang en rang. e 1onb volant airfie a,utour sans l'atteindre, Le fer, le feu, rien ne 1 oblige cramdre. Quand de tels gens couvriront vos ramparts, Je vous dirai : Dormez, Poi}tes Picards; Devers la Somme on est en assurance; Devers le Rhin tout va bien pour la France, Turenne est 1; l'on n'y. doit, craind. r.e.rien: Vous dormirez, ses solfiats aorment men: Non pus touiours. Tel a mis mainte lieu Entre eux et lui, qui les sent/ sa queu Deux de la troupe avec peine marchoient, Les pauvres gens/t tout coup trbuchoient, Et ne laissoient de tenir ce lungage: Le Conducteur, car il est bon et sage, Oand il voudra, nous fera reposer. Apres cela, qui peut vous excuser De n'avoir pus une assurance entiere? Moruhe eut tort de quitter la frontire. Dor{nez sans crainte/t l'ombre de vos bois, Pontes Picards et Po6tes Cha. mpe. nois. Ainsi parla le Dieu qui nous respire, Et 'ene fais, Seigneur, que vous redire, Mo apres mot, le discours qu'il nous tint. Un temps viendra que ceci sera peint ur les lambris du Temple de Mmoire. S ' ' ' e Les deux soldats sont un point de 1 Hstor A mort avis, digne d'tre not. Ces vets, dit-on, seront mis h c6t. . La p'tce s'arrte ici dans le premier texte.