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L’EUNUQUE
comédie[1]
ACTE PREMIER
Scène première
Phœdrie, Parmenon.
Parmenon
Hé bien ! on vous a dit qu’elle estoit empeschée ;
Est-ce là le sujet dont vostre ame est touchée ?
Peu de choses en amour alarme nos esprits,
Mais il n’est pas besoin d’excuser ce mespris ;
Vous n’escoutez que trop un discours qui vous flate.
Phœdrie
Quoy ! je pourrois encor brûler pour cette Ingrate
- ↑ Cette comédie n’a pas été représentée. Le texte que nous donnons ici est celui de l’édition originale in-4o, publiée par Augustin Courbé, et achevée d’imprimer le 17 août 1654.