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Je m'en applaudirois (,) peut-estre avec regret. Rien ne presse; joiiis encor de ma presence, Tes proiets sont remplis de trop d'impa*.ience: le te laisse i l'honneur sacritier ce jour; Ma's tu me dois aussi quelques momens d'amour. Le Ciel nous ies envie; Arbate te vient di're p?e tout est prest. que tout/? ta gloire conspire; eut-estre t/mort matheur ! PATROCLE. Madame ? esperons m eux. Avant que de courir hces funestes lieux, Aproche et tens la main; celle-cy t'est donn?e Pour gage des douceurs d'un fidde hym?n6e. Te voicy mien, Patrocle, et tu n'es plus ? toy. Sols avare d'un sang que e pretends h moy. J'entends desia le b?uit des premie.res alarmes: Allons? roes propres mains te vest?ront tes armes. Promets-moy, tout au moins, de mod&er ton coeur. PATROCLE. Je vous promets de vaincre, apres cette faveur (2). I. La Fontalne a d'abord ?crit: Jem'cn applaudirois moi- m?,mais il n'apas achev& . 2. Ici s'arr&e le manuscrit, et nous ne connaissons pas ra?rae le plan du reste de cette trag?die. It n'6toit pas d'ail- leurS tr?s refinement arr?t? dans I'esprit de La Fontaine, qui ,s,e. proposoit d'y faire de grands changemerits, cornroe nou$ I apprend la note suNante plac6e en t&e: tt Peut-estre faut- il au 4 e acte qu'Ulisse et Phcenix taschent d'obliger Achille /t soufrir qu'on donne h Patrode la sepulture. ?}