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Le théâtre représente le palais d’un dieu de fleuve, avec de l’eau véritable, qu’on voit tomber et saillir de tous les côtés.


Scène I

PENEE.

Dieux tributaires de mon onde,

Je veux, par les beautés de ce moite séjour,

Arrêter quelque temps deux princes à ma Cour ; [270]

Que votre zèle me seconde !

les fleuves.

Commandez.

PENEE.

Que le Sort vous a rendus heureux !

Hyménée et l’Amour fréquentent vos rivages :

Vos grottes quelquefois leur prêtent des ombrages :

Ces dieux me méprisent tous deux. [275]

APIDAME

Laissez agir le temps ; il peut tout au