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Par senters algnez I aet va de ? art et d’autre : Tout chemin est allde aux royaumes du NOSTRE. Muses, n’oublions pas  ? arler du canal. Cherchons des mots choists pour peindre son cristal. LQ.o u" it pur, transparent ue cette onde argentde Jamais on n’a trouv ss rives sans Z p ’ : Flore s’y rafrai,schit au vent de leurs sopirs. Les Nymph’s d alentour souvent dans les nuits sombres S’ y vont baigner en troupe la faeur des ombres. ’ Les liux que fay dd ? emts, le Canal le Rondeau, Partei’res d’ un dessen agreable et nouveau, Amphitheatres, jets tous au Palais ripondent, Sans que de rant d’ objets les beautez se confondent. Heureux ceux de qui l’art aces traits inventez ! On ne connoissoit point autresfois ces beautez. Tous parcs estoient vergers du temps d.e nos Ances.tres ; Tous vergers sont raits parcs : le slavtar de ces mastres Change en jardins royaux ceux des simples Bourgeois, Cornroe en jardins de Dieux il change ceux des Roys. Q.ue ce qu’ils ont plantd dure mille ans encore ! Tant qu’ on aura des ? ux, rant q.u’on chefira Flore Les Nymphes des jardins Iofieront mcessamment Cet art qui les sfavoit loger si richement. Poliphile et en suite ses trols amis prirent l& dessus occasmn de parlet de I mtelhgence qm est Iame e ces merveilles, et qui fait agir tant de mains s<avantes pour la satisfaction du Monarque. Je ne rapporteray point les Ioaanges qu’on luy donna ; elles fur. ent grandes, et par consequent ne lu plairoient pas. es qualitez sur lesqueIles nos quatre amis s’tendirent furent sa fidelit et son zele. On remarqua que c’est un genie oui s’applique t tout, et ne se relasche iama.i. Ses rincipaux soins sont de travaillet pour la glotre de son maistre ; mais l’ne croit pas que le reste soit