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72 PSlCHI ; qbu’il en deust arriVer de mal ; au contraire ce[a estoi ien et justifioit les caresses que jusques 1,5 el[e avoit cru faire, an Monstre. La panvre femme se repento[t. de ne luy en avoir pas fait davantage : e[le estolt hontense de son pen d’amour, route preste de reparer cette faute si son mary [e souhaitoit, quahal mesme ne le souhaltero[t pas. Ce ne fut pas & elle peu de retenu de ne po[nt jetter et lampe et poignard pour s’abandonner 3, son tra.nsport..Ve,’itab[ement le poignard luy tomba des ma,.n,s, mats la lampe non : e}e-en a,.voit trop affaire, et n avoit pas encoreyen tout cequ il y avoit 3, voit. Une telte ommodit& ne se rencohtroit pas tons [es jours ; i ! sen faloit doc servir : c’est ce qu’elle fit, sollicit&e de faire cesser son plaisir par son plaisir roesroe. Tantost la bouche de son mary luy demandok un balser, et tantost ses yeux ; mais la crainte de l’&veiller t’aresto[t tout cort.’ Elle avoit de [a peine croire ce qu’elle voyoit, se passok la main sur yen. x, craignant cjue ce ce ne fust songe et illusion ; puls recommentio,t 3, considerer son mary. Dieux immortels, dit-elle en so-mesme, est-ce alnsl que sont faits les Monstres ? Cofiment doric est fait ce 4ue l’on appelle Amour ? Q_ue tu es heureuse, Psich&.t Ah ! divin poux } ponrquoy m’as-tu refus si long-temps la connoissance de ce bon-heur ? Craignos-tu que e n’en mourusse de 1oye. estolt-ce pou’r.plalre /t ta mere ou quelqu’une de tes maistresses ? car tu es trop beau pour ne faire te personnage que de mary. Qoy ! je t’ay voulu’ tu6r ! quov ! cette pens& m’est venu t O Dieux ! je fremis d’hdrreur 3 ce souvenir. Suffisoit-it pas, cruelle Psich, d’exercer ta rage contre toy seule ? L’Unvers n’y eust rien erdu : et ton &oux clue devendrolt-l. Folte que le suts ! mort mary es.t lmmortel : il n’a pas tenu, moy qu’il ne te fust point. Aprks ces reflexions, il luy pfit envie de regarder de plus pr&s celuy qu’elle n’avoit d a clue clue trop yen. Elle pancha quelqu pen l’instrumnfatl qui l’avoit