Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/55

Cette page n’a pas encore été corrigée

LIYRE PREMIER. Guidez vers lay roes pas vous dont l’ onde est si pure. Ne dormiroit-il poinien ce sombre sejour, — Payant an doux-tribut t vostre doux marmare En rain, pour le sSavoir, Psichl vous fait.la cour En rain elle vous vient conter son avantare. Vous n’osez dlceler c-et ennemy du jour, Oi rit en quelque coin du tourment que j’endure. II Fenvole avec l’ombre et me laisse appeller. Helas.t j’use au hazard de ce mot d’ envoler : Car ]e ne sfais pas roesroe encor s’il a des aisles Jay beau smvre vos bords, et chefchef en tous heux Leiantres seulement m’en disent des nouvelles, Etce que l’e chris n’est pas fait pour roes yeux. Ne doutez point que ces peines dont par ! oit PJcha n’eussent leurs plahirs ; elle les passoit souvent sans s’appercevoir de la dure, ie ne diray pus des heures, mas des Soleils : de sorte que l’on peat dire clue ee qu ! manquoit/t sa joye faisoi unepaftJe des doricears qu elle goustoit en aymant ; mille fois heureuse si elle eust suivy les consells de son poux, et clu’elle east .compris I’avantage et le bien que c’egt dehe has atreintire /t la supreme felicitY ! .car, sMost que’l'on en est 1/t d est force ue 1 on descende, la fortune n es , q rant pus d’humeur /t laisser reposer sa rout. Elle est femme, et’Psich& I’estolt aussi, c’est h dire incapable de demeurer en un mesme estat. Nostre Heroine le fit bien voit par la suite. Son mary, qui sentoit approcher ce moment fatal, ne la venoit plus Visiter avec sa ayet ordinaire. Cela fit cral,ndre la ieune pouse qultue refroidissement. Pour sen claircir (cornroe nous youIons tout sgavoir, I squ aux choses qm nous deplasent), elle dt , son kpoux : D’oh vient la tristesse que ie remarque depuis quelque temps dans tous vos discous ? Rien ne vous .manque et vous sofipirez. Oe ferleZ-vous donc si