(Ces deux feuillets devront être supprimés aussitôt que tout l’ouvrage aura paru.)
ous ne mentionnerons ici que pour mémoire
les erreurs de lecture et les fautes d’impression que
nous avons fait disparaître. Voici seulement
quelques exemples des passages rétablis par
nous : « La Procession, l’Eau bénite, le Prône,
rien n’y manquoit » (page 315) ; au lieu de : « La procession, l'eau bénite, la prose, rien n’y manquoit. » -- « Ces
tableaux sont du Poussin », au lieu de : « Ces tableaux
sont du Rembrandt. » (page 347) « Imaginez-vous que
je suis dans une al1ée où je médite ce qui s’ensuit » (page
353), au lieu de : « Où je me dis ce qui s’ensuit. »
Nous insisterons davantage sur les altérations de texte commises à dessein par les éditeurs de la fin du dix-huitième siècle, et scrupuleusement reproduites par leurs successeurs ; nous en avons déjà signalé quelques exemples dans l’avertissement du volume précédent, mais ils sont bien plus fréquents dans la prose que dans les vers.
Les genres ont été fréquemment changés : dans cette phrase : « Le Monstre ne trouvant pas l’amour de sa femme diminué" ny sa curiosité accre… » (page 62), on a imprimé diminué et accru ; ailleurs (page 215), un alcove a été remplacé par une alcove ; enfin, au lieu de ces 168fitions, encore aujourd’hui admiss par l’Acad6mie’ : le couleur de rose (page i8), un couleur de feu si vif (page I47), on a mis la couleur de rose, une couleur de feu si vif.
Toutes les phrases tui contrarioient les rgles de la syntaxe’moderne ont 6t6 modifiées. La Fontaine écrit : Ce sont espece de Cormorans (page 8) ; ses éditeurs metent : « C’est une espèce de cormorans. » — Il nous resta toutefOis assez de jour pour remarquer, en entrant dans Etam