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compagnie que celle que.vous avez. Dieu vo,us. ! a conserve, et. ramenez-la au plftost, si vous m’en eroiez : non que la. Campagne drove finir tOUt . lheure ; mais, comme on di. que le Prince d’Orange s’en retournh’ en Angleterre, nos Princes’ et nos’Grands’ Seigueurk pouroie.nt bie s’en : revenir au plus viste J’en’oserois m’etendre sur le chapitre qul vous a fait partit :, ei qui’ vous pouroit arr&ter un,peu trop long-temps ; il me7 paroist par la v6stre que’vous ne le souhaitez pas. Je verray souvent Mademoiselle vostre Fille, et penseray un peu plus souvent vous, hien’ : ertain que de votre part, vous n’ayez garde de m’oublier.

LETTRE XXXVII (1).

A S. A. S. MGR LE PRINCE DE CONTY

(Juillet 1689)

MONS’Et : G N E U.R

Dans le temps qu’on alloit juger le procès de Mademoiselle de la F…. () un de mes amis de province me pria de lui mander ce qui en arriveroit. Je crus que de lui ecrire simplement le contenu de l’Arret, et quelque chose de ce qu’auroient dit les Avocats, ce seroit ne faire que ce qu’ont fait un nombre infini de gens qui ont informé de cette affaire tout le Public. Je jugeai donc propos de la mettre en vers. Je commence par une espece de lamentabile carmen, à la maniere des Anciens ; et comme l’avanture est tragicomique, ]e me laisse bientot entrainer à ma façon

Publie pour la premiere fois dans les œuvres diverses de 729, tome z,- p. 42.

2. Mademoiselle de la Force.