Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/417

Cette page n’a pas encore été corrigée

L ]TTPdS livrez-mo le plustost ue ous pourrez de Finuie tude oh le suis touchant le retour de vostre Epoux, car je n’en dors point. Cela et mes rhumes me vont ietter dans une msomnie qul durera iusqu’& ce our vous soiez Paris. Joignez It.tous des [nnemis’du sommeil (ceci est dit poOtiquement) l’amiti violente que j’ai pour vous, et vous trouverez beaucoup de nuits oh j’auray le temps de m’occuper du souvenir de vos charmes, et de bastit des Chasteaflx J’acce-te Madame, les Perdnx, le Vm de Champ_agne et les Poulardes, avec une Chambre chez Monsieur le Marquis de Sabl& pourveu que cette Chambre soit fi Paris. J’accepte aussi les honnestetez la bonne convet sation et la pohtesse de Monsteur l’Abb& de Servient et de vostre Amy. En un mot, i’accepte tout ce oui donne,bien du plaisir, et vous ri estetoute pestri ; mais j en viens tofijours It ce diable de mary, qui est po.urtant un fort. honneste homme. Ne nous laissons point surprendre. Je meurs de peur que r ; ous ne le royions sans nous y attendre, comme le Larron de l’Evangile. Evitons cela, je vous en supplie, et si nous pourohs, car je ne suis pas un Rpondant trop seur de son fait, non plus que Madame…. dont je me suis port pour caution envers un Epoux qui est quelq.ueois un peu mutin. Vous payerez de caresses piemrs ’de charmes, mais mov, de auoi oaverai-le Adieu Madame, aimez-moyofijour, et’m maitnez dan les bonnes graces des deux Freres. Oi a t : tt6 d’eux un moment sans plus ne s’.en peut passer qu’avec une peine It laquelle je renorice de tout mort cceur. J’ay veu Mademoiselle Terese qui m’a sembl& d’une beaut et d’un teint au dessus de toutes choses. Il n.’y a que la fiert qui m’en choque. Ne vous estes-vous pas apperceu que vostre Fille &toit une fiere petite p.e. ste ? Je la vetray encore aujourd’hui, s’il plaist It ieu. Ne nous laissons pas surprendre., je +ous en prie. e m reformeras, mas qui dantre ssat pr&sement