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396 LETTRE. Voiles, Monsieur, ce qui m’a emph de vous remercier, aussi tost que i le devois.de l’honneur que vous m’avez fait de m’crire. Moins ie meritois une Lettre si obligeante, plus j’en dois estre reconnoissant. Vous me loOez de roes vets et de ma morale, et cela de si b6nne grace que la morale a fort souffrir veux dire lamodestie. ’ L’Elo, ge qui vient de vous Est glorieux et bien doux. Tout le monde vous propose Pour roodale aux boris Antcurs. Vos beaux Ourrages sont cause Que ]’ay sceu plaire aux neuf Seeurs : Cause en partie et non route, Car vous voulez bien sans doute One i’Y ioine les Ecrits D’aucuns nos beaux Esprits. J’ ay profit dans Voiture, Et Marot par sa lecture M’a fort aidt, ]’encom, iens…. Je nsiay. qui fut son Maisire : Oe ce son qul ce pent estre, Vous estes tons trois les miens. ]’oubliois Maistre Fran0), dont je me dis en2 core le Disciple, aussi bien que celui de Maistre Vincent(2) et celui de Maistre Clement(3). Voil ; t bien des Maistres pour un Ecolier de mort age. Cornroe je ne suis pas fort s ; avant en certain art de railleur, oh vous excellez, je pretens en aller prendre de vous des le9ons sur les bords de l’Hippocrene ; bien entendu qu’il y ait des Boutell[es qui rafralchissent. Nous serous tourez de Nimphes et de Nourissons du Parnasse, L Rabelaig. ’2. Voiture. . Marot.