Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/397

Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES. sur tout ce qu’elle fait,et sur tout ce qu’elle dit ; qu’elle n’a pas moins d’acquis que de naturel, de voit que d’agrSment. En c[es c6ntestaiionsassez ordinaire elle dispute avec esprit souvent. ma honte avec raison, mais une raison anim&e qui paroist de la passion aux connoisseurs mediocres, et que les dellcats m&mes auroient de la’ peine distinuer de la colere dans une personne morns aimable qu’elle n’est. Je passera le chapitre de Madame Mazarin ; cornre& celui es Ros dan’s le silence d’une secrette adoration Travaillez, Monsieur tout grand Pote que vous estes fi vous former une belle idle’ ; et malgr l’effort de vostre esprit, vous serez honteux de ce que vous aurez imagine quand vous vetfez une personne si admirable. Outrages de la fantdde, Fictions de la Pogsie, Dans sos ce(Td’ uvres inventez, Vous n’avez Hen d igal ses moindres beautez. ’ Loin’d'icy figures ustes, Comparaison aujonrd’hui mlprides ! Ce seroit embellir la lureicrc des Cieux Que de la mgarer l’&lat de ses yeux. Et sons ; Beautez qu’on lo’e en son absence, Attraits nouveaux, doux et tendres appa ; Qu’ on peut aimer o les dens ne sont pas, — Empchez-Ia de revenir en France. Par tous tooyens traversez mort retour ; Jeunes Beautez, tremblez au nora d’Hoense (i) : Si la mort d’un Epdax l rend vostre Coat, ’ Vous ne soutiendrez pas un moment sa prlsence (). La solidit de Monsieur l’Ambassadeur l’a rendu assez insensible aux lofianges ; mais, quelque rigueur . Hottense ancini duehesse de . ce vets, indispensable au seas, manque dans uvres postumes.