pour ne rien perdre de ce’cte action. C’&oit la conde de M. L. D. C 0)- J.’ trouva de la pi& et de I’1oquence, des expressions, et un bon tour en beaucoup d’endroits tout-K-fait scion mort goust. ferois un plus long Iog si. ie ne craignois de dphlre M. L. D.C. Ce sera done la fin de ma Lettre, comme ce rut celle de nostre journe. Je suis, Monsieu G vostre, etc,
LETTRE XXV I (2).
A M. RACINE.
Du 6 juin 1686.
Poignan, à son retour de Paris, m’a dit que vous preniez mon silence en fort manyaisc part : d’aurant plus qu’on vous avoit asur que je travaillois sans cesse depuis que ie suis Chfiteau-Thierry, et qu’au lieu de m’aplliquer mes affaires, je n’avois que des vers en tete. Il n’y a de tout cela que la moiti de vrai : mes affaires m’occupent nutant qu’elles en so,it dones, c est-a-dlre nullement, mals le Ios,r qu’elles me laissent, ce n’est pas la Posie, c’est la laresse qui l’emporte. Je trouvai ici, le lendemaln de mon arrive, une lettre et un Couplet d’une fille .ge seulement de huit ans ; j’y ai rpondu ; ’a a & ma plus forte occupation depuis mon arrive. Voici donc le Couplet avec le billet qui l’accompagne :
SUR L’AIR de Joconde.
« Quand je veux faire une Chanson « Au parfait La Fontaine,
Le sens de ces initiales n’est pas sûr ; si elles désignent Monseigneur l’évêque de Condom, il s’agit de Jacques Goyon de Matignon, successeur de Bossuet, qui fur sacré en 1671.
2. Publie pour la premi&e lois dans les Ouvres dierses de 1729, t. III p. 317.
