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2 . chaque point de l’Oracle. On part enfin, et Pslchd se met en chemin sous la condutte de ses oarens La voila sur uri char d’ebene, une urne auDrdd’ellg’ teste anchde sur ga met ’ ,.P. .. e, son Fete marchant d costd au char, et msant antant de so0pirs qu’il faisoit de pas : force ens.& la suite, vestus de de0il ; force mi. histres de mnerailles ; force sacrificateurs portans de longs vases et de longs cornets dont ils entonnoient des sons Yort luubres. Les peuples voisins, dtonnez de Ja nouvea_ute d’un tel appareil, ne savo ! ent que con)ecturer. ( ; eux chez qui le convoy passnit I accompa. gnoie.nt par honneur jusqu’aux limites de leur territmre, chantant des hymnes d la lotiange de Psichd, leur ieune Ddesse, et ionchant de roses tout le cherain, bien que les mistres des ceremonies leur criassent que c’estoit oftenset Venus ; mais ouov Tles bonnes. gens ne pouvoient retenir leur zele.’ " Aprds one traite de plusieurs iours, 1orsque l’on commenoit/t douter de la veritd de l’Oracle on d,tonnd qu’.e.n costoy. an.t une montagne fort dlede. c.nevaux, men quqls fussent frais et nouveau re’Os s’ar,rester ? nt.court ; et,. quoy qu’on pust faire, youintent pomhmpasse r outre. Ce rut B. lue se renouvellerent les’ cris ; car on jueea bien hue c estoit lemon qu’entendoit l’Oracle. o t e’,P,.sic. hdd, dcendit du char ; . et s’estant mise entre l’un t I autre tie ses patens, sinvie de la troupe, elle passa par dedans un bois assez ogreable, mais qui n’estoit pas de longue estendu4. A peine eurent-/)s fait quelque mille pas, toOjours en montant, qu’ils se trouverent entre des rochers habitez par des dragons de toutes especes. Aces hostes prds, le lieu se pournit bien dire une solitude, et la plus effroyable qu’on pust trouv,,er ! pas un seul arbre, pas un brJn d’herbe, point o autre couvert que ces rocs, dont quelques-uns avoie.nt des pointes qui avam ; oient en forme de route, et qut, ne tenant presque rien, faisoient apprehender t nos voyageurs qu’elles ne tombassent sur eux.