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LETTRES. l 7 fien vu ; le Cocher ne ouloit arrter qu’ Chtres(), petite ville qui apDarfient M. de Condd, [’un de nos grands M altres(). Nons y dinames ; apres [e diner, nons vlmes encore droite et gauche force Ch,teaux, ie n’en drai mot, ce seroit nne oenvre infinie. Senlement nous pass,mes anprs dn Plessy-pt et traversames ensnite la valle de Caucatrix, apres avoir mont6 celle de Trdfou : car sans avoir dtud[6 en Philosophie, vons pouvez ous imaginer qu’i[ n’y a point de vall& sans montagn. e. Je ne songe point. h cett val16e de Trfon que le ne fr6misse. C’est un passage dangereux ; Un lieu pour es voieurs, d’embtlche et de retraite, A gauche un bois une montagne droite. Entre les deux Un chem[n creux. La montagne est route pleine De Rochers faits cornroe ceux De notre petit Domaine. Tout ce que nous tions d’hommes dans le Carrosse, nous descendmes, afin de sou ager les chevaux. Tant que le chemm dura, le ne parla d autr chose que des commoditez de la re : en effet, si elle produit des volenrs, elle les occupe ce qui est un grand bien pour tout le monde, et parttculirement pour moi, qui crains naturellement de les rencontrer. On dit que ce bois que nous c6toytmes en fourmille : cela n’est pas bien, il mriteroit qu’on le brfil.t. Rtublique de Ious, asyle de brlgans, Faut-il qu tu sois dans le monde ? Tu farorises les talchans Par ton ombre lpalsse et profonde. Ils tgorgent celul que’Thmls oit le gain, Ou le dtsir de voir, fait sortir de sa terre.t I. Aujourd’hui Arpajon. z. Des eaux-et-forts.