272, OPUSCULES [t..ue nous nous moquons de nos : Precieuses, de nos 19Iarquis, de nos ent&tez, de. nos ridicules de chaque esaece ; Transportons-nous en ce siecle-lfi ce sera d ? tx&elientes.Comedies que ce Philosophe.ous aura .donn&s, tant6t aux d&pens d’un faux devot, d’un. ignorant plein de vanite, d’un Pedant : voila prement les- caracteres d’Eutvnhron d’Hi-- ; as st
- Seux Sophistes. IIne faut po]nt crore qu’latg’.
our ces deux derniers ; ils portolent le Sop. hisme eax-mtmes au delt de route croyanc non cm’ds tendssent fmre autre chose.clue d eraharasser les auditurs par. de pareilles subtihtez : c’toit des impertinens et nonpas des fous ; ils vouloient seulement faire montre de leur.Art’ et e vrocurer var lt des DisciEles. Tous nos Golleges ret’entissent ces mmes .hses. U ne ! aut,d_onc pus qu’elles.nous btessent, xaut au contraire sen diverfir, et considerer Euthydemus e’t Dionysodore comme le Docteur de laGomedie qui. de [a d.e. rniere parolle que l’on profere prend oc-casmn ue dire une nouvelle sotise. llaton [es combat’ eux. et leurs pargils de leurs propres-armes sous pretext d’aprendre d’eux : c’est le pere de l’ironie. On a de la volupt files voir ainsi confondus : il les embarasse eux-m6mes de telle sorte, qu’ils ne s9avent us -qh ils en sont, et qu’ils sentent leur ignorance. armi tout cela leur persecuteur sait mesler des graces infinies. Les circo.nstances du Dialogue, les carac.teres des personnages,, les interlocutions et les bienseancs le stile legant et noble et aui tient en auelque faon de la posle, toutes ces chases s’y renontrent en un tel/iegrg d’excellence que la maniere de rais.onner n’a plus rien qu5 choque ; on se laisse amuser lnsensiblement comme par une espece de charme. Voila ce qu’il faut considerer l/t-dessus : laissons-nous entrainer/t n6tre plaisir, et ne cherchons pus matiere d.e critiquer ; c’est une chose trop aisle/t faire. II y a bien plus de gloire i Pluton d’avoir trouvg le secret
