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rapporta i celui de DeIphes sur le differend du Trepied qui devoir estre donne au plus Sage, ie suis d’avis rqeUe vous prononciez entre ces Heros sur la prefence qui doit estre donn&e au plus grand. — Puisque je vous ai constltu,luge du differend, vous considererez, s’il vous plaist, en faveur de M. le Prince, comme je vous l’ai l&ja dit (car on ne le peut trop repeter), que la fo ? tune a tofijours menl ses deux Rivaux par la main et lui a este souvent oppos&e ; qu’il n’a est maistre ni de l’argent ni des troupes dont il s’est servi ; qu’il a eu & combatre d’habiles’gens et de vaillans hommes au lieu que les. Perses toient imbecilles, les Gaulois courageux et forts la refit& mais sans experience ’ la guerre ; que Cesar a eu les meilleures Troupes du monde et les plus affectionnes & leurs Capifaines. Veritablement il a eu aussi des Romains en test et leur a fait voir qu’il estoit le plus vaillant et le plus habile de tousles Romains. II y a encore une chose en quoy Alexandre l’emporte sur les deux autres c’est qu’il a acquis en moins de temps qu’eux cette gloire si iclatante. ,le ne m’arresteray pas davantage sur ce second temps de leur vie : il faut passer au troisi&me, et regarder quel usage ils ont fait de leur gloJre et de leur.grandeur ; il faut dis-je, regarder cornroe leur carriere s’est acheve. ’ — -Alexandre a sofitenu jusqu’au bout ce surnaturel el. ce.divin qui le distingue des autres hommes. Nbtre monde est la fin, trop petit pour le contenir. On lui dit qu’il y. en a d autres ; ce[a le fait sofipirer de ce quail n’toit p,a.s encore le Maistre de celui cy. Il n’y a pas’ moins d excez dans sa colere que dans les marqties.de son amour. Il. tu.& son Amy et fait Mtir une Ville la memoire de son Cheval. Il est vray que [e meurtre de cet Amy se peut excuser. Plutarque fait mention d’un incident qui doit noircir davantage la memoire de ce Prince : c’est un manqu de parole 3. ,’7. :
