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.N vRos.. 239 L’un arrte les desseins et les legions d’un grand mpereur, et pdr son bet ordre, par sa conduite, par son courage, malgr les attaqnes de cent mille o’mbatans il conserve deux on’ trOis Provinces ec une Ville lmpdrialG Ville que l’on tenoit. pour per~ at, et qui, dds les premiers jours de son’ Jge, gtoit menacdd d’une disette de toutes choses.. L ’autre remet sous ta puissance des Lys ta plus importante Plae de nos Frontieres, faisant e’nseptjours avoit cotd des anndes, nos anciens ennemis, et s’estOit afterrole entre leurs mains par une possesston de pt : ds de trois sigcles. Un autre }’assemble en luY ce que ta prudence humaine, ta piet 6 tes venus morales et potitiques out de precieux : et tons se rendans maltres des cœurs par cent qualitez agreables et bienfaisantes, ce qni est ? empire du monde le plus sonhaltable, ils ’sour nez encore ave une certaine gloonerice par tauelte its regnent sur tes es ? rim La rtune les a ]air coarir qaelqaefois dans za cariere e l’adversid : cet’e volage et perfide amie leur a ravir des dignitez et des biens ; nais il n’a jamais estd en son pouvoir de teur oster la valeub la fermetd d’ame, ni l’accortise, nil en.fi( tons ces antres do. ns.que vous tenez d’eux et qa sont plus vOtre patrtmone que le nora roesroe.qae. vous portez. Tout le monde avoiie, MONSEIGNEUR qile Yons estes digne de te porter. V.,4. ’n'a"pas manqu d’en donner des preuves anssi-tost que ? occasion s’en est presentde. On n’a /amais remarqui pins d’amonr de ’gtoire ni moini de crabte pour le peril en une si grande jeunesse. Ce que je dis a paru aax yeux d’un Monarque qui connolt Far luy le veritable roerite. L’envie de r’dpondre aux faveurs de son alliance, pour laquelle’les iliait ? es de l’urope sogpirent tous,