VII. Acante s promene la Cascade et les singulieres faveurs qu’i ! reqt du sommeil.
Apr&s que les Graces se furent’ retirees, ie me trouvai en tat de continuer roes promenades, et d’achever de voit les raretez de ce ]eau s6iour : il me fut pourtent impossible de quitter si-t6t un endroitoh il m’toit arrive des chases si tonnantes. J’y passai donc tout le reste de la nuit, repensant tant6t & la chanson de l’Amour, tant6t aux beautez de Venus et
celles ties Nymphes, et rappellant en ma mmoire
! eurs paroles, leurs actions toutes les circonstances de l’avanture. Enfin je dis ’adieu & ces prez et sortis du Pare de Mainsi, non point par le chemm qui m’v avoit amen ; j’en pris un-autre’, que ie crfis/he de’ voit conduke en des lieux ot je tr6uverois des beautez nouvelles. Cependant la nuit avail reploy partie de ses voiles, et s’en aliait les tendre ehez d’aUtres peuples : quelques rayons s’appercevoient dja vets l’Orient.
Les premier traits du jour sortant du sein de l’onde
Commencoient d’émailler les bords de notre monde
Sur le sommet des monts l’ombre s’éclaircissoit
Aux partes du matin la clarté paroissoit ;
De sa robe d’hymen l’Aurore étoit vétuë :
Jamais telle à Cephale elle n’est apparuë.
Je voyois sur son char éclater les rubis,
Sur son teint le sinabre, et l’or sur ses habits.
D’un vase de vermeil elle épanchoit des roses.
Oi a’ett iug qu’elle s’toit fardo tout exprs dans le dessein ile me dbaucher du service que i’ai vofi au Dieu du Sommeil ? Les h6tes des bols lui avoien chalt. loute la nit pour me.plairo, n’tant