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[6,LE SONGE DE VAUX. Muses, qt’avez-vous fait de ces jtpes volantes Avec atoi dans les bols, sans /amais vous losset. Parrn la Gour de Fatne on vous voyoit danset ? ’ Un si grand changerecur a de quoi me confondre. Pas the des netf Soetrs ne daigna me rdjoondre. Oronte (dit Ariste) occupe leurs esprits : Tantt dans les forits, tantt sous les lambris, Elles font rtsonner sa gloire et son rotrite. Voyez cornroe jootr lui Melpomlne rotdire ; Thalie enest ]alotse, et ses paisibles sons Valent bien telque ois les tra i ues chansons _ q, gq.. Toutes detx at Heros out eonsacr letrs vedles : Elles n’ont ni beattez, ni graces, ni mervedles O. ? pour le divertit leur artne mate au /otr, Et’chacune a joour btt de lti jolaire, son totr. 3Ieljoomene potr lti peint les vertus Romahies : L’ autre imit toujour3 les actions htmaines ; Ces couronnes, ce masqte, expriment leurs emplois, Prlsentent ses yeux ou le joeuple ou les Rois. La Sctne, lui montrant les Hlros ses semblables, Evoque leurs esprits enterfez sous les fables, Des climats de l’Histoire en fait souvent venir, Et se va chez les morts de spectacles fournir. I1 y a ici uue Lacune de quatre pages dans le Manuscrit de l’Auteur. Pendant celaje considerois [oute la Chambre ; et entre les deux objets, celui des Muses me remplissoit l’ame d’une douceur que je ne saurois exprimer : elle 6toit telle ue celle ub"ai uel ues lois res’sentie mevo ant 9. q,q q, Y au mdieu de ces leesses, sous le plus bel ombrage de l’Helicon, favoris6 cornroe l’envi de route la TrOupe. dit-il, est reprOsentOe avec des ailes, tandis que les outres Wen out pus, J parce qu’estant les gardiennes de cette mai~ son elles y doivent demeurer toujours pour chanter sans cesse les lofianges de Celuy qui leur a doni une si belle retraitte., (l re Lettre, p. z.)