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L ; SoNos )s V.ux. ,o 7 0. ? des Poissons ui.nagent en grand’ eaa S’en illent si’loin e faire Une prison volontaire, Et tenoncent Roar elle a leur pas natal, O. yand la prison seroit un Palais de cristal. En effet, il n’ est ? ersonne Q.ui d’ abord ne sen ttonne ; Car ce n’ est pas la faire qui noas a fait sortir Du lieu de nostre naissance ; Sans nons ranter, et sans mentit, Nons y trouvions en abondance Dequoy soulet nos appetits ; Si les pros nons mangeoient, nons mangions les petits, Ainsi’ que l’.on fait en France. — Et our ne pas temr yostre es tit balance, p. . . p en de vas vous dre la raison Q.ai nons a fait choisir cette aimable prison. Q..a’ avec moy ce Saumon habite. Un ]our noas Rromenant sat le dos d’Amhitrit Nons apperceasmes deux Marchands ’ A qui lefier Borle, antear de maint orag Avoit falt faire au milieu de nos champs Ua cruel et piteux naufrage. Tout en napeant, ils imploroient le’Diea.. De l’humide et vaste lieu Le priant d’estre sensible An’sort qu’ils alloient confir, Et faisoient toat lear possible Aria de ne pas mourir. Ee Dieu les poussa sur l’heare Vets un tocher ? lont il lair sa demeure ; Et 14 d’abord il lear dit : Pauvres humalas qui vous fiez a l’ onde, 0. ? cherchez-vous en nbstre monde ? Un des March,a, ns rtRondit : Monarque de I eaa salde, Dans ane re.qion ’de ces flots reculle Est an lie-nomm Vaux,.gloire de l’Univcrs ;