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LIVRE SECOND. Roy ny aucune crainte du General,, qui n’avoit pas son baston de commandement. La chose allok & se battre et renverser la nacelle, si Charon n’eust mis le hola coups d’aviron. Les femmes environnerent Psich et se consolerent des avantages qu’elles avoient perdus, royant que nostre Heroine en perdoit bien t’autres : car elle ne dit g personne qu’elle lust vante. Son habit estonna pourtant la compagnie, tous les autres n’a.yant qu’un drap. Aussi4ost qu’elle fur some dulabyrinthe, les deux demons l’aborderent et luy firent voit les singularitez de ces lieux. Elles sont tellement tranges qfie j’ay besoin d’un stile extraordinaire pour ous les a&rir. Poliphile se teut/t ces mots ; et aprls quelques toomens de silence repr t dun ton morns fameher. Le Royaurae des morts a plus d’une avehug : II n’ est route qui soit aux humains si conm2e. .Des quatre corns du monde on se rend aux enfers. Tisiphone les tient incessamment ourerrs. La ]’aim, [e desespoir, les douleurs, le long dge Mement par tous endroits tt ce triste passage ; Et quanc il est franchi, les filles du Dest{n Filent aux hahtans une nuit sans marin. Orphl} a routelois meritt par sa life De voit impuniment le tenebreux empire. l ; :isichd par ses ap ? as obtint roesroe faveur : Pluton sentit pdur elle un moment de ferveur. Proset7ine craignit de se voit dthrosnde, Et la boite de fard t l’instant fut donnle. L’Esclave de Venus, sans guide et sans secours, Artira dans les lieux ott le Stix fait son cours. Sa cruelle ennemie eut soin que le. Cerbere Luy [anast des regards enflammez de colere. Par les monstres d enfer rie.n, ne fut parg.nL ElIe rid ce qu’ en ont rant d auteurs ensetgnL Mille.spect : es hideux, le hydres, les harlaies Les trilJles Gerions ; les manes des Titles,