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44 Psieng. Lears coeursfurent d’acier, lears mains fureat defer. La Belle cut bea, u souffrir. : il falut que ses peiaes Aliassent jusqu au poinct’ que les seeurs inhumaiaes Craignirent que Clothon ae_surrinst. son tour. lh ! trop impitoyable Amour !…. E,n quels li,eux estois-t, ? dy,. cruel ! dy, barbare.t C est toy, cest ton plaisir qui causasa donlear ; Ouy, tigre ! e’ est toy seal qui t’ en dois dire auteur : Psicht a’eust rien souflea sans ton courroux bizarre. Le’ bruit de ses clamears s’est au loin rtpandu, t tu n’en as rien entendu ! Pendant tons ces tourmens tu. dormois] je’le gage ; Car ta braiare n ? estoit rien : La Belle en a souflea mille fois davantage ’ Sans l’aoir roerill si &n. — Tu devois venir voit empourprer cet albastre ; 11faloit amener une troupe ; le Ris Des souffrances d’un corps dont tufus idolastre .. Vou : s rou seriez tons divehis. Helas, Amour, flay ton : tu rpandis des larmes O..uand-.tu sceus de Psich la peine et le tourmeat ; ’.El tu luy fis fi’ouver un baam pour ses charmes — O._tii la guerit en un moment. "Teile ’iut la premiere.’ leine que Psih souffrlt. Q.uand Cytherdfut de re,our,.eIle la trouva tendu sur les tapis dom cette chambre estoit orne, preste d’expirer et n’en pourant plus. La pauvre Psich fit un effort pour se Lever, et tascha de contenir ses sanglots.,Cyther6e luy commanda de.baiser les cruelles mains ’qui.l’avoient mise encet estat. Elle obeyt sans tarder, et ne 6moigna nulle repugnance. Comme le dessein de la D6esse n’estoi pas de la faire mourir si tost, elle la laissa guerir.Parmy les servantes de Venus, il yen avoit une qui rahissoit sa maistresse et 51ui alloil redire 3 I’Amour le traitement.que l’on fisoit , Psich et les travaux qu’on luy mposoit. L’Amour ne manquoit