Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/126

Cette page n’a pas encore été corrigée

12. PSlCHI. Desse ne trouva oint d’autre ex eclient ue de faire p. p. q trompeter sa nvale. Le Cneur des Deux est Mercure ; c ? est un de ses cent roestiers. Venus le. prit dans sa belle humcur ; et, apr6s s’estre laiss6 drober par ce Dieu deux ou trois’baisers et une paire de pindans d’oreilles, e[le fit march avec luy, moyennant lequel il se chargea de crier Psich par tousles cartefours de I’Univers, et d’y faire planter des posteaux o ce plaquart seroit affich : — De par la Re,ne de.C, ythere, Soient, dans l’ un etl autre’Hemisphere,. Tous humains deument avertis Q.u’ elle a perdu certaine esclave blonde, Se disant femme de son ills, Et qui court t present li monde Q. ? con ue ensei ner’a sa retraite, Venus ’g. (qoimme c’est chose qut la touche), Aura trois baisers de sa bouche ; Q.9i la luy livrera, quelque chose de plus, Nostre Ber ere rencontradonc un de ces osteaux’ . g. .P, fi yen avolt toutes les cros6es de chemms un peu frequentez. Aprks six jours de travail, elle arriva au Royaurae de son aisn&. Cette malheureuse femme s ; avoit d6ja, ar le tooyen des la uarts ce ui egtoit P. Pq. .q arnv sa sceur. Ce lour-I elle estot sortie afin d’en voir un La satisfaction u’elle en cut fur veritable q. merit assez grande pour ruerleer qu’elle [a goutast sir. Ainsi e[le renvoya ’ la ville [a meilleure partie de son train, et voulut coucher en une malson des champs ot elle alloit quelquesfois, situ6e au dessus d’une prairie fort agreable et fort 6tendh L sa ioye se aliiatoll, quand nostreBergere passa. La maudite-Rhyne avoit voulu qu’on la laissast seule. Deux ou trols de ses oficiers 3t autant’ de. femmes se.promenoient