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CINQUIESME PARTIE[1]




I. — LA CLOCHETTE.
CONTE.


Combien l’homme est inconstant, divers,
Foible, leger, tenant mal sa parole !
J’avois juré hautement en mes vers[2],
De renoncer à tout conte frivole :
Et quand juré ? c’est ce qui me confond ;

  1. La Fontaine n’a jamais formé de recueil des pièces réunies ici. La Clochette, le Fleuve Scamandre, la Confidente sans le sçavoir, le Remede et les Aveus indiscrets occupent les pages 137-1?89 du tome I des Ouvrages de prose et de poësie des Srs de Maucroix et de La Fontaine. A Paris, chez Claude Barbin, 1685, 2 vol. in-1?2. La Matrone d’Ephèse et Belphegor suivent immédiatement le Poëme du quinquina, publié à Paris, chez Denis Thierry et Claude Barbin, en 1682 ; quant au conte des Quiproquo, il a été publié pour la premiere fois dans les Œuvres postumes de Monsieur de La Fontaine, 1696, in-1?2, p. 151.
  2. Edition de Henry Desbordes, 1685 :
    J’avois juré, même en assez beaux Vers…