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RAMOLLINI,
Tu vas voir… cé qué je lui veux ! (Voyant Curtius gagner la porte à droite.) Tu te trahis. (Montrant.) Cette porte !
CURTIUS, se mettant devant.
Ah ! prince ! un mot… un seul !
RAMOLLINI, éloignant Curtius et parlant à la porte.
Allons ! sortez, monsieur, sortez de bonne volonté, ou je vous éventre à travers la porte.
CURTIUS, à part.
Il est perdu !
CARLINETTE, à part.
Mon Dieu ! il va le tuer !
RAMOLLINI.
Une fois, deux fois, vous ne voulez pas sortir, monsieur Nicolas ?
Il va pour enfoncer la porte avec son épée, Bobêche parait en se
tirant les bras.
CURTIUS, à part.
Bobêche.
BOBÊCHE, paraissant.
Me voilà ! Ah çà ! mon oncle, qu’est-ce que c’est que tout ce tintamarre-là ?
CARLINETTE, à part.
Lui, Nicolas ?
BOBÊCHE.
Je dormais si bien !
AIR.
Mon oncle, je dormais.
Ah ! que de belles choses
Sous mes paupières closes
En rêve je voyais !
Mon oncle, je dormais.
Je rêvais qu’une fée,
Apparaissant soudain,
M’amenait par la main
La jeune fiancée
Que j’épouse demain.