De les r’présenter chez eux !
– Nous somm’s les fils du mêm’ père,
Qu’on nous donne un droit pareil !
C’est la gaîté populaire
Qui d’mand’ sa place au soleil !
– Ces messieurs d’ la comédie… etc.
Viv’ Bobêche !
Viv’ le malin
Qui nous empêche
D’ mourir de faim !
Là-dessus, ce magistrat t’intègre m’a dit : « Petit Bobêche, tu as gagné ton procès !… Ote ton bonnet et ta robe : voilà le brevet !… »
Te voilà un homme illustre, Bobêche !…
Tu crois rire, toi. Eh bien ! j’ vous le déclare, je me sens quéque chose là et là. (Il montre successivement son front et sa jambe.) Je ferai mon chemin !…
Toujours par les dames ?…
Peut-être… et un jour les Bobêche feront souche… et si ce n’est moi, ce sera un de mes descendants qui lèguera un nom mirobolant à l’histoire.
Vive Bobêche !
Je suis content que vous soyez contents… mais l’éloquence m’a creusé !…
Eh bien ! donne ton coup de fourchette !
A la marmite !…