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Il partagea bientôt l’ouvrage
Nécessaire en ce beau pays ;
Domingue et lui, pour le ménage,
Cultivoient patate et maïs.
Sa sœur partageoit de Marie
Et les soins et l’activité ;
De sa main adroite et jolie
Bon repas étoit apprêté.

Un matin, dans leurs promenades,
Négresse qui fondoit en pleurs,
Aborde nos deux camarades,
Et leur raconte ses malheurs.
Beaux jeunes gens, suivez ma trace,
Dit-elle en pressant leurs genoux ;
Du méchant maître qui me chasse
Vous appaiserez le courroux.