fort tenace et que je ne suis pas prête, Dieu aidant, de cesser de vous harceler. Prenez acte de ce que je vous dis, si bon vous semble ; afin de justifier votre foudroyante accusi tion, je conviendrai avec vous que nous voulons bien changer quelque chose à votre morale, mais rassurez-vous, nous n’irons pas jusq a’an sens dessus-dessous général que vous craignez. Ainsi accusez-nous du crime de lèze-majesté maritale, de conspirations diaboliques contre le pouvoir si doux, si débonnaire des maris, toujours est-il qu’en face de la cause des femmes et des peuples, il ne sera plus désorniais possible de dire : néant à la requête ! Afin de vous prouver, messieurs, que ce n’est pas un défi que je vous jelte, permettez-moi de transposer les mots de votre dernière phrase : ce que Dieu veut, liberté, égalité, bonhcur pour ious, la fenme nouvelle le veut. SUZANNE.
S’adresser au Bureau de l’Apostolat tous les jours, de midi à quatre heurcs, rae du Faubourg Saint-Denis, n. 11 ; et, pour les renseignemens, à madame VOILQUIN, rue Cadet, n. 26 et 28. (Affranchir les lettres et envois). SUZANNE.
Directrices. MARIE REINE
PARIS. — IMPRIMERIE DE AUGUSTE AUFFRAY, PASSAGE DU CAIRE, no 54.