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quoi pas ? et même disposée à prendre la hache révolutionnaire pour saper d’abord le vieux mariage chrétien, où il faut étre fidèle et constante quand même ; cnsuitc ma bile s’est tournée vers cette vicille société masculine, où l’on nous laisse toujours derrière le rideau, où nous ne pouvons faire un pas qu’à la suite de ces messieurs, où toutes les places, les divers ein plois, toul ce qu’il y a de positions avanlageuses se trou ve accaparé par ces vampires, ce qui fait que la moitié des femmes, pour satisfaire à la vie matérielle, doivent, ou se donner sans amour, ou se vendre ! se vendre pour du pain !  ! Fi ! fi ! la vilaine société que les hommes nous out faite là. Allons, femmes, courage, relcvons-nous, courage à l’euvre, essayons de faire quelque chose de mieux que cela…. Vous voycz paur cet accès conmbien j’avais raison de non :. mer serpent des auteurs qui nous dounent de semblables idées de révolte. Cependant réfléchissez, Mcsdamcs, que nous envoyions sa brochure dans le royaume de la lune, avec tout cc qui nous parait inutile ici-bas, ou que nous en prêchions les principes, c’est ce que je vous laisse à décider, mais toujours est-il que nous devons une pensée de reconnaisst ? à l’auteur. Dans son système, nous sommes au moias comptées pour quelque chose, nous avons uneatrie ; ne riez pas, je vous prie, le terme est juste ; dans le système cde fantilie patriarcal tel que les honumes l’ont adopié, ils out cux unc patrie, et nous nous n’avous pus de place ! je livre cette peiasée à vos méditations, voyez, cxaminez, ct.. unissons-uous ! Oh ! par exemple je vous fais bon marché du roman du même auteur (l’empire des Nairs, ou le Paradis de l’amour), où la même question est reproduite, non plus sous son aspect rcligicux, mais sous son aspect mora ! et politique

; je ze vous cngage pas mème à le lire : je vais vous