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peu nous l’espérons devieudra question politique u’est pas traitéc avec moins de bonheur ; les femmes nouvelles au non de leur sexe adressent à l’auteur des remercîmens sincères ponr l’ex pression vraie, énergique et digne de son langage : nous n’en citerous qu’un passage où l’auteurs’adressant aux hommes de tous les partis leur dit : a gu’elle est débile votre liberté ; qu’elle est débile votre autorité, » et pourquoi ! C’est que vos prétentions manquent de » l’appui de la muitié du monde, les femmes ! done cclui » là est brutalement mystique, qui, ne voulaut la iberté » que pour son espèce, la réfuse à la femme et profane » ses charmes dans l’ombre ; celui-là est au contraire posi » tivement moral, qui veut la liberté pour l’homme et la » feuume, honore publiquement les charmes de celle-ci, » proclame la puissance moralisante de sa grâce et de sa » beauté, et l’appelle à exercer conjointement avec » l’homme, un sacerdoce civil, domestique et politi » que, etc. » Femme notre position future est toute en-.

  • ière tracée dans ces lignes. C’est ainsi que nous présentons

notre avenir, c’est-là le terme de nos prétentions, alors seulement pourra être résolu, à l’avantage de tous, le grand problême de l’autorité et de ia liberté. SUZANNE.

S’adresser au Bureau de l’Apostolat tous les jours, de quatre heures, rue du Faubourg Saint-Denis, n. 11 ; et, pour les renseignemens, à madame VOILQUIN, rue Cadet, n. 26 et 28. (’Affranchir les lettres et envois). SUZANNE.

Directrices. MARIE REINE

PARIS. — IMPRIMERIE DE AUGUSTE AUFFRAY, PASSAGE DU CAIRE, DO 54.