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du sort déplorable de ses clientes elle ne peut pas, comme tant d’autres brochures, être légère et brillante parler modes, théâtre, litérature, etc. pour seulement distraire quelques élégantes oisives, ce sera donc toujours sous la préoccupation d’une pensée d’avenir utile à notre sexe, que nous rendrous compie des ouvrages qui nous paraîtrons propres à concourir à notre plan ; nous indiquerons pour aujourd’hui à nos lectrices deux krochures fort remarquables, la première

rence ayant poar titre : LES ENFANS DE DIEu, ou la religion de Jésus réconcilié avec la philosophie. Nous rccommandons à toutes les femmes de bien méditer sur ia grande pensée de l’auteur, qu’elles ne se hâtent point surtout ie crier au boulversement, mais d’exainiuer si au contraire dans ce changement de principe, la famille reposant sur la meternité , ne sc trouverait pas le seul moyen de faire cesser la lutte, la jalousie, en un mot l’exploitation de la femme. Nous nous abstenons de donner notre opinion particulière, une semblable question ne peut-être disculée que dans un concile général de fenines. L’aboudance des matières ne nous permettant pas de nous élendre davantage aujourd’hui, dans le prochain numéro nous ajouterons quelques réflesions sur ce sujet en reudant compte d’uu roman du même auteur. L’autre broclure que nous annoncous est le second numéro del’Amidu Prolétaire ; elle est ćerite avec force et précision, que le fondateur continuc de justilier ainsi son titre, il prendra raug parmiles éducateurs du peuplc, il cst difficile d’établir d’uue manière plus nette l’état où sc trouve le constitotionalisme considéré comme civilisation bâtarde ou négation du passé, l’autcur prouve en résultat que s’en tenir à cc système, c’est organiser la latte qui mine le corps social tout entier. La grande question de la liberté de la fem.me qui avant du chevalier James de Lau-