Page:La Femme libre, 1832.pdf/73

Cette page n’a pas encore été corrigée
68

pliqué, et sculement industricl ? A mon tour permeltezmoi de vous répondre que dans le sommaire très-succiuct de nos principes, jai oublić de metire en téte : Religion du progrès, vous auricz seuti, nmadame, que toute idée nouvelle, tout progrès nouveau devait étre tribataire d’une religion, qui comprend et embrasse tont : lans son sein ; ensuite pour répondre d’une manière plus spéciale à votre question, je vous dirai que parmi nous is fonctions ont été choisies, d’après la tendauce de caractère de chacune : par exemple plusicurs de mes scurs ont compris qu’il devait y avoir quelques vérités utiles à l’humanité dans un système étudié pendant un grand nombre d’années par un homme qui marque entre les savaus et d’après cette donnéc, nouvelles abeilles travailleuses, elles se sout fait un devoir de nous en faire apprécier l’exccllence, ainsi faites comme umoi, madame, attendez, car je l’avoue de bonue grâce, pour le moment je scrai fort peu eu état de juger ce plan de réforme iudustrielle, je 1’y comprends rien du lout. » Votre réponse cst pleine de justesse elle me satisfait entièreunent, je ne vous conteste plus votre double titre, et vous écouterai parler chacunc dans votre langue ; je conçois d’ailleurs que les femnes étant comme vous le dites si bien, les représentantes de la puissance morale, elles doivent être, le lien entre tous, et faire servir, au progrès continu, les divers systèmes dcs savans ainsi que les découvertes des industriels. Mais vous, madame, dont les articies sentent le saint-simonisme de for : loin, dites-moi par où vous préteudez débuter dans cette nouvelle carrière de liberté qui s’ouvre pour la femme ? quelle est vatre pensée première ? ce que vous pressentez pour nous, cn imoraie en religion et en politique ? rien que cela, chère icctrice, je vous admire vraiment, mais c’est tout notre avenir, tout un inonde nouveau que voas voulez que je vous décrive en quelques lignes, je ne puis