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lisant quelques articles de nos derniers numéros, je sens que nous devons vous paraître un peu ënigmatIquc ; ]C me hâte donc pour turc cesser vos doutes de vous expliquer ce que nous voulons, et vons verrez facilement qui nous sommes ; nous voulons l’affranchissement des femmes et du peuple, puis améliorer l’existence matérielle de tous. Pour cela représenter sans cesse que tout étant par l’industrie, tout do ! t-être pour l’Industrie ; nous voulons, éclairer les Intelligences et travailler a donner une nouvelle morale au monde, nous voulons encore que les plus a ! mant et les pins capables élèvent et guident les faibles, et que chacun soit rétribué selon ses œuvres que dans cette grande association, que nos communs efforts préparent, tout devienne fonction sociale, et que chaque fonction soit remp’Ie par un couple. <c As-.cz, madame, assez je vous assure, mais c’est <Iu saint-simonismetout pur que vous m’annoncez ; avon&z-Ie, votre femme nouvelle n’est

qu’un masque derrièrelequel se cache la véritable saints ! monienne. Je ravoue de bien bon cœur d’autant plus que nous n’avons jamais prétendu nou~ faire connaître pour moin ? que cela, et ce qui fait d ! ûlcu ! të dans votre esprit n’aurait pas de valeur, si vous faisiez attention qu’ayant pris ran~ parmi tt’s premières femmes qu ! ont repondu à l’appel de liberté nul nous a et* ; fait, nous cievons uons en montrer dignes, et que tout en adoptant et suivant les principes sublimes (le notre belle religion, ~ous pouvons, je dlra ! p ! us, nousdevons tracer nous-mêmes notre position justifier un nom qui nous soit propre et que nous ne tenions que de nous-mcme : vous voyez que c’est mieux qu’un masque. r

Oui je comprends cela ; alors permettez-moi de vons faire observer que d’après plusieurs articles de votre Journal, vous paraissiez donner à plein col ! ler( (passez moi l’expres’-Ion) djus un système peu conuu tres-com-