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leurs le serincnt est quelque chose d’absurde pour moi. Je n’aurai done pas l’estime du monde, je n’aurai pas la gloire de me parer du titre d’épouse mais en revanche j’aurai de l’amour j’aarai du bouheur, j’en aurai sans ètre méprisable. C’est au nom des sentimens que je professe hautement que j’appelle aujourd’hti les femmes, les femmes qui aiment la joie du bal et les plaisirs des fêtes, Ies fenmes qui trouvent le courage de braver l’opiuioa et n’ont pas eu la force de résister à qui leur a parlé d’amour. Les femmes qui sentent cn elles l’amour des grandes choses qui veulent de l’amour et des plaisirs, mais qui aussi veulcut des devoirs et du respect. Je les appelle toutes à la liberté que déjà elles ont et à celle qui nous reste à acquérir pour le présent et surtout pour l’avenir, je les appelle à s’occuper du sort de celle que le joug de fer de la morale chrétienne à jetée an loin dans les écueils inévitables que leur offre l’ordre social actuel. Et je leur présente comme licn, comme signe de commanion d’idées entre nous le ruban ponceau. Car à cette couleur se raltache des idlées tout-à-fait en harmonie avec nos caractères. JOSÉPHINE

FÉLICITÉ. LA FEMME NOUVELLE.

DIALOGUE ENTRE UNE DE NOS ABONNÉES ET UNE DES DIRECTRICES DE CETTE PETITE FEUILLE. Madame la directrice, puisque vous avez P’obligeance de vouloir bien répondre à tous les si et les mais, dont je nie rends l’interprète, j’entre de suite en matière ct vous prie de me dire ce que c’est que la Femme nouvelle ? sur quels principes elle compte s’appuyer pour justifier son titre aubiticux. » En efet, chère lectrice, votrc curiosité est légitime, et votrc demande fondée, car en re-