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nous de donner à nos actes un but général que d’agir sous In préoccupation d’un sentiment individuel et d’après le désir de pratiquer immérliatement la liberté sans règle ni limite, ce qui ne pourrait être constaté selon nous que comme désordre, car en l’absence de la loi d’avenir qui est-ce qui sanctifierait tout lien nouveau ? Ainsi, comprenons bien que quels que soient nos désirs secrets, de quelque manière que nous rêvions notre vie fnture, nous devons rester soumises à la loi du monde, jusqu’à ce qu’il y ait à notre tête un couple supérieur en tout, auquel nous • rcconuaissions le droit de lier et de délier, mais tout en conformant nos actes à la régularité chrétienne, sachons mériter le titre de femme nouvelle, par notrc dévouement à la cause de notre sexe, par nos pensées d’avenir exprimées avec force et vérité. Notre Apostolat ainsi coutinué, ayons foi qu’une femme vraiment grande, aussi bonne que sage, viendra nous résuner toutes et donner force de loi aux sentimens, aux væux que nous aurons exprimés, par la réunion de sa voloaté unie à celle du chef de notre religion. Mais nous le répétons encore, nous ne réprouvons aucune nature et nous supp ! ions toutes les femmes d’adopter unc devise commune à toutes, pour former le lien général, celle de notre scur désirée, union et vérité, pourrait, il me semble, remplir ce but ; ensuite qu’une différence dans la couleur du ruban, pnisse indiquer comment chacune de nous comprend sa liberté. Par exemple, nous fenmes nouvelles, nous avons adoplé comme synbole de dévouement et d’attente, la conlear dalhia, celles qui se pareront de ce signe, resteront sounmises comme il est dit plus hant à la règle chrétienne. D’autres femmes pleines de force et de franchise se proposent de justifier une autre couleur, respect et silence également pour ces femmes, si l’amour libre qu’elies concoivent fait tourner au profit du bouheu : social, le charme de leur imagination déli-