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penséc doit avoir quelque chose du terrible toujours, jamais, que le Dante avait gravé sur les porles de son » Enfer. Qci peut en effet réaliser le plus cette liction, » si ce ne sout les nanvais ménages, et n’est-ce pas dans » une très-faible exception que l’on peut placer les unions » assorties ; ensuite quelle est la femme, qui, la main sur la » conscience, ne trouvant dans le mariage que déception » où elle s’était promise amour ct bonheur, peat se dire : » Je n’aimerai plus. » A cela je ne vais pas te répondre, mon aimable amie, eu style de procureur-général, que si de semblables idées étaient admises, la société tomberait cn dissolution ; non, non, je sais trop bien que ta penséc n’est pas de refuser-à cette société le droit de sanctifier l’amour des individus ; mais dans l’association du mariage, tel qu’il est pratiqné aujourd’hai, tu trouves avec raison que nous donner le titre de moitié d’eux-mêmes, c’est de la part des bommics tne insultante dérision. Tu pressens qu’il est nécessaire

tante, que le divorce, réclané par tous les esprits avaucés doit être rétabii dans nos lois en le dégageant des entraves dont nos trop prudens législateurs veulent l’entoarer

d’assez nonibreux désordres et de touchantes douleurs

en constatent le besoin. Ainsi, chère enfant, réclame aussi avec nous, de toute la force de ta douce voix, d’abord le divorce, comme remède au maiheur ou coinme que

ce lien subisse une transforniation impormoyen de le prévenir ; ensuite et toujours notre affrauchissemeut défiuitif, et dis bien à tous ceux que ton doux regard attirera près

une des nécessités de l’ép oque, autant commencer de suite et de bonne grâce à nous l’accorder. En vérité, je vous le dis, Messieurs les récalcitrans, les temps sont bien loin où, dans un concile, de graves docteurs, bonnet aigu en tête, enveloppés de noir comme leur csprit, toi, que puisqne notre liberté est