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pourtant, que ce système soit tout ce qu’il faut à l’iiumanité, car en cela je ne partage pas les idées de M. Fourier ni de ceux qui les enseignent, je l’ai déjà dit, je sais SaintSimonienne, mais c’est précisément pour cela que je voudrais attirer l’atteution sur uu système dont on s’est occupé si peu jusqu’à présent. Oui, je le dis, ct c’est pour moi une conviction, tous les howmes qui aiment et qui v eulent le bien de l’humanité, doivent hâter de tous leurs efforts la réalisation que propose M. Fourier, car soit qu’elle réusisse complétement ou en partie, il en résaltera toujours nu bien pour l’humanité. Les efforts qai se font dans cc but, ne sont jamais inutiles, et si le résultat, n’est pas imnédiat, il finit toujours par trouver son utilité. D’ailleurs cet essai de réalisation aurait toujours l’avantage de réunir des kommes, qui, jusqne là séparés par les opinions politiques, trouveraient en s’attachant à faire réussir une euvre commune, ies movens de se réconcilier. Oui, la lutte et la haine ne cesseront que lorsqu’on aura bien coumpris cette vérité : Que ce u’cst pas par de vaines discussions sur des théories constitutionuelles, telles que de savoir si le roi a droit de nommer des pairs ou de présider le conseil, que le peuple accroîtra sou bien-être, et sa moralité. Et qui plus que nous doit engager les homines à quitter ce terrain stérile ; qui sent plus que nous le vide de toutes ces discussions ? nous qui ue mais du milieu de nos familles, nous sentons bien micux rtons jaque

les hommes, ce qu’il faut pour remédier anx douleurs qui, chaque jour, viennent y porler la désolation. Quand les hommes comprendront ces idées, toutes les haines ct les discordes cesseront, ct aiors commencera l’association universelle, car ils u’auront plus qu’un même but, le bonheur de tous.

MARIE REINE.