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BÉPONSE A UN ARTICLE DU JOURNAL LE BON-SENS, PUBLIÉ DANS LE NO DU DINMANCHE 14 OCTOBRE. L’article publié dans le Bon Sens, du dimanche 14 octobre, contient la lettre d’un ouvrier qui engage les rédacteurs de ce journal, à quitter le terrain stérile sur lequel se tient la politique d’aujourd’hui, pour entrer dans les voies d’amélivrations imatérielles, et lcur signale le système de M. Fourrier, comme l’un des moyens de sortir de la crise où nous nous trouvons. Cette lettre a fait battre non cocur, car moi, fille du peuple, j’ai va avec bonheur que parmi mes frères, il en est qui sentent ce qu’ils valent, et voient que ce n’est pas par des bouleverseinens politiques que leur sort peat s’améliorer. Mais je l’avoue, j’ai été surprise de voir que des hommes tels que les rédacteurs du Bon Sens, aient aussi pen compris les idées de M. Charles Fourrier, et lui aient reproché un ton de mysticisnie, alors qu’un ouvrier par la seule lectare da jonrnal le Phalanstère, a compris qu’il y a dans le systène de ce jonrnal, autre chose que des détails oiseax ct ridicules, ainsi gue le dit lui-même le Bon Sens. Le reproche de nysticisme est d’antaat pius étonnant, qu’il est fait par des hommes qui, plus que M. Fourrier y sunt sujets, paisqu’ils repondent à un homme qui leur demande de l’amélioration matérielle, cn lui offrant des droits politiques. Oh je le sens ! pour vous,