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A MADEMOISELLE JEANNE-DÉSIRÉE, FONDATRICE. MES CHÈRES ENFANS,

Vous avez besoin d’être sontenues dans votre apostolat, quelque vague qu’il soit encore, je veux dire quelque pen défiaies qu’en soient les bases aux yenx des femmes qui vous écoutent : Volre cavrc vous met hors la loi commune ; il faut sentir cc qu’elle a d’intimement utile au fond pour venir à vous, si vous pouviez joindre an fond la forme, je veux dire si vous pouviez être femries nouvelles et femmes d’ordres, sclon le monde, tout à la fois, beaucoup viendraient à votre aide.

Mes chères cnfans, je livre à vos réflesions, ce fait grave que vous avez à transformer en un prodige de perfeclion qui vous manquent et qui fait qu’on ne peut venir à vous que théoriquement et non pratiquement. Mais je veus, moi, vous donner un téinoignage de mon désir, de vous voir continuer votre euvre et c’est pourquoi je vous écris cettc lettre, sans pourtant, tant le désvrdre de vos idées est grand, pouvoir me définir à moi-même, de quelle utilité morale ei matérielle je vous pois être.

Voyez dans : nes paroles, un téinoignage de nmon affection pour votre cuvre, pour vous et soycz assez fortes pour la publier dans votre journal. Je vous fais passer ci-joint vingt-cinq francs. Votre inère en expérience. JULIETTE B…..

Nous recevons avcc reconnaissance les avis maternels de madame Juliette B… et nous nous proposons de lui répondre dans le prochain numéro. S’adresser au Bureau de l’Apostolat tous les jours, de midi à quatre heures, rue du Caire, n. 17, à l’entresol ; et, pour les renseignemens, à madame VOILQUIN, rue Cadet, n. 26 ei 28. Le burcau de l’Apostolat, à partir du 8 octobre 1852, sera transféré au faubourg Saint-Denis, n. 11. (Afranchir les leltres et envois). MARIE-REINE, Directrice. PARIS. — IMPRIMERIE DE AUGUSTE AUFFRAY, PASSACE DU CAERE, un 54.