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plèles qui aient encore paru à ce sujet.En rendantl’industrie attrayante, il emploie les individus tels qu’ils sont avec leurs passions qui, dans l’ordre socićtaire, devienncnt un puissant moyen pour l’embellissement du globe et la richesse du genre bumain. Des homines dont le dévouement égale la science, s’occupent en ce moment d’en préparer la réalisation ; nous sommes heureuses d’en compter parmi eux qui ont partagé notre foi. Nons marchons au même but et nous ne sommes pas aussi éloignés qu’ils veulent le croire. L’instruction, la moralisation et le bicn-être matériel de la société marchent de front et arriveront, après avoir accompli leurs cenvres distinctes, à une fusion générale. Les femmes hâteront ce moment ; elles ont ane force d’cntraînement et d’inspiration qui, étant développée et dirigée, produira des résultats immenses et révèlera en elle unc puissance et des vertus inconnaes jusqu’à nos jours. Nous aurous occasion de parler d’une manière délaillée de M. Fourier. Outre que nous ainons à rendre hommage au vieillard vénérable dont la vie a été dévouée à l’humanité et qui contribuera pour une grande part à la réalisation de notre liberté, nous accomplissons un devoir envers la société en vulgarisant des idées qui la régénèreront et lui amèneront un bonheur dont tant de déceptions lui avaicut fait désespérer. La RELIGION de l’avenir ne doit pas, comme celles du passé, repousser ce qui n’est pas né en elle. Ses disciples doivent se condaire comme lorsqu’elle sera éta

les hommes généreax ; et laissantà l’inventeur la gloire individuelle et entière de son ceuvre, l’aider de tout lcur pouvoir pour en assurer le succès. La RELIGION de l’avenir, belle de son amour universel, doit embrasser et unir en elle tout ce qui est utile an bien da genre humain dont elle est la tendre MÈRE. sur lou

la terrc, ils doivent cherchcr JEANNE-DÉSIRÉE.