gnes : rejetez dans le vieux monde, leur aurai-je dit, les mesquines jalousies, les vains titres, rapprochons-nous de la nature, ne soyons fiers que de remplir les obligations qu’elle nous impose ; ne sommes-nous pas toutes amantes, épouses et mères, mères ! Ce lien divin qui nous unit sera dans l’avenir, j’en suis convaincue, notre plus beau titre de gloire ; en parlant du genre humain, on cessera de dire les fils des hommes, on dira les enfans de la femme ! !
Oui, dans notre nouveau monde nous nommerons aussi nos enfans.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/83/La_Femme_libre%2C_1832_%28page_27_crop%29.jpg/20px-La_Femme_libre%2C_1832_%28page_27_crop%29.jpg)
Cette petite brochure, rédigée et publiée par des femmes, paraît à jours indéterminés ; on n’y insère que des articles de femmes : celles qui voudront écrire sont priées de s’adresser au Bureau de l’Apostolat, tous les jours, de midi à 4 heures, rue du Caire, n. 17, à l’entresol ; on y reçoit les souscriptions des personnes qui prennent intérêt à notre œuvre.
Nous recevons les lettres relatives aux questions traitées dans nos publications.
Nos premières brochures n’ont pu partir à la poste à cause du timbre ; dorénavant nos abonnés des départemens les recevront très-exactement.
![Séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Sep4.svg/100px-Sep4.svg.png)
PASSAGE DU CAIRE, no 54.