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doit paraitre incessammeut. Voici comme son auteur s’exprime :

« Nous vivons, dit-il, dans une époque d’ammélioration a et de progrès ; les femmes ne doivent pas rester en ar «  rière de cette marche progressive. Trop long-temps les « vains préjugés, l’ignorance, la futilité et les petites pas «  sions furent un obstacle à leur avancement….. « Aujourd’hui le domaine de la pensée n’est plus intera dit aux femmes ; elles peuvent, mieux que jamais, ré «  gulariser leur conduite par l’étude et la réflesiou, épurer « leurs sentimens par l’initiation aux idées élevées et « géuéreases. Les hommes, en s’éclairaut eux-mêmes, sout « arrivés à ne plus craindre l’émancipation morale de la « femme ; ils comprenuent que, micus ells connaîtront a leurs prérogatives ou leurs droits, micux elles remplia ront leurs devoirs.

« Dans cet élat de choses il nous a semblé qu’un ouvrage « périodique spécialement consacré aux femmes, était « aussi un besoin de l’époque. a Tout nons promet que les jeunes femmes accueilleront « avec plaisir u : ouvrage consciencieux, qui les aidera à a remplir leur noble et belle mission… » Nous ne ferous qu’applaudir, ajoute en finissant l’autcur de l’article, à une si noble entreprise qui, selon nous, présente de nombreuses clances de succès ; daus un temps où tout marche à l’abandon, sans foi, sans doctrine, on cst heureux de trouver un couseil sage et prudent, qui dirige vers le bien la pensée chancelante et douteuse. Je ne doute pas, Madame, que vous ne sacbiez gré à cette sentinelle si avancée de i’émancipation des peuples, de nous compter enfn pour quelque chose : leurs ceurs, comme vous le voyez, est assez de l’amour pour tous. Que ceux qui croiraient que l’iutérêt les fait agir, fouillent au fomd de leur convaste pour contenir