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de l’honneur, de la gloire dans le travail, et da repos dans sa vieillesse.

AUX HOMMES. En vérité je ne sais pourquoi je m’amuse encore à griffonner des lignes, afin de prouver aux hommes notre liberté, ou plutôt les droits que nous y avons. Ne voyezvous pas ces Messieurs rire et s’amuser entr’eux sur notre prétendue émancipation ? Les femınes qui prétendent être libres et nos égales ! alh ! la drôle d’idée ! folie de femme ! Mais si par hasard elles veulent se présenter parmi nous et émettre leur opinion politique, uous leur débiterons quelques cajoleries, puis nous les renverrors poliment à leur ménage ou à leur toilette ; sans cela, où en serionsnous

?

Oui, Messieurs, vous avez raison ; où en seriez-vous ? vos égales. Riez à nos dépeus, lorsque vous nous serion

le pouvez encore ; d’ailleurs n’est-ce pas là le lot que vous nous avez fait ? nous devops vous distraire, vous amuser,.. qaand même !… Voilà tout ce que nous tenons de votre générosité. Mais, en échange, que vous donnons-nous pour un si grand bienfait ? Peu dechose, rien que… la vie ! souvent en la perdant pour vous : ou bien, si elle nous est conservée, faible créature que vovs êtes, nous l’employons à vous élever, à faire naître, puis à développer ces forces dont vous êtes si fier’s… Où en seriez-vous, si nous montrant aussi pcu génércuses que vous l’êtes, vous