Page:La Femme libre, 1832.pdf/270

Cette page n’a pas encore été corrigée
265

ueront ; ce sont les fêtes ausquelles pourront et viendrout se mêler les fenmes, qui te donneront de i’enthousiasme ; car alors hommes et femmes serout unis dans un meilleur arenir, et tous travailleront au même but, le bonheur de Lous. O peuple ! espère donc, uuis-toi à nons, hâte de tous tes efforts le jour si grand qui réalisera toutes ses promesses ; annonce, fais sentir et comprendre à tous ces gran choses, dis-leur qu’clles ne peuvent se réaliser que par l’association universelle, l’égalité de thomme et de la fenme, car c’est elles scules qui ferout disparaître le mensonge, la guerre, la concurrence, et qui établiront partout la paix et le bonheur. MARIE REINE.

Depuis le premier avût le PERE respire l’air pur de la liberté. Femmes espérez !.. que le sombre découragement ne vienne point assombrir votre pensće ; il est là, donminaut Paris par sa position, veillant comme un génie bienfaisant sur notre avenir, disposé à saisir toutes les chances favorables, et à les faire touruer à l’avantage de notre sainte cause. Femmes espérez ! Pour propager son sentiment individuel sur la liberté des femmes, Claire Démar fit paraître une petite brochure remarquable surtout par l’énergie de son style et de la pensée, sous le titre : d’Appel d’une femme au peuple sur l’affranchissement de la femme. Elle venait d’en terminer une seconde intitulée : Ma loi d’avenir, lorsqu’elle prit la funeste résolution de mettre fin à son existencc. Şi les femmes se déterminent, comme dernier hommage rendu à cette tombe, de livrer à l’impression ce dernier écrit, l’auteur n’étant plus là pour défendre les opinions qu’il renferme, je m’abstiendrai d’en donner mon avis.